Kep, Kampot : des crabes et du poivre !

Voila enfin un endroit au Cambodge qui change un peu ! Les paysages se font moins plats et plus arborés, les rizières, même si elles sont en grande partie asséchées laissent place de temps à  autre à différentes cultures verdoyantes, vers le front de mer, des marais salants… Bref, on reprend enfin gout à ce pays !

Nous passons d’abord par Kep, ex petite cité balneaire construite par les français, puis mise à sac dans les années 1970 par les Khmers Rouges. Il   émane encore aujourd’hui l’ impression d’un passé assez lourd,  notamment à cause des ruines calcinées des villas d’autrefois. Le front de mer est tout de même sympa, et pour une fois le guide ne ment pas : c’est un réel plaisir que de déguster des crabes que la vendeuse va chercher dans sa nasse, encore plongée dans la mer ! Sinon le calamar grillé au barbeuc’ reste une excellente alternative !

Quelques kilomètres derrière la plage, il fait bon se perdre dans la forêt (encore assez dense !) du parc naturel de Kep, puis de pousser plus loin en direction de Kampot : sur la route, il suffit d’emprunter sur quelques kilometres une piste pour découvrir les plantations qui font la renommée de la region : le poivre ! Du rouge, du blanc ou du gris, ici il y en a pour tous les gouts, et c’est parait-il,  l’un des meilleurs au monde. Il serait même impératif pour être etoilé 3 étoiles au Michelin ! Sachant qu’un pied produit en moyenne 5 kilos par an, mieux vaut être sûr de son coup avant de se lancer dans les affaires !

Et puis, lorsque le soleil a tapé trop longtemps et trop fort, il reste la découverte des grottes troglodyte de Phnum Kampong Trach, un ensemble de boyaux mêlés les uns aux autres, et perdus dans la végétation…

Bref, entre Kep et Kampot, notre coeur balance, mais il est certain que la région nous aura redonné l’envie de poursuivre notre périple  cambodgien. On y découvre au final, qu’ici aussi il y a une certaine diversité  de  paysages, de gens et… de cuisine (Lok Lak, Amok ou curry Khmer, difficile de choisir !).

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