Lopburi, des singes et puis s’en va

Déçus de notre court séjour au coeur du « world heritage » que represente Ayutthaya, nous prenons tot le train direction Lopburi et ses singes. Tout comme à la SNCF, le train arrive « dans 10 minutes », autrement dit, 30 minutes ! Enfin, la première fois ça fait sourire et ça laisse le temps d’aller se boire un café ! En plus le chef de gare est sympa…

Après 1 heure et des brouettes de train, nez au vent à contempler, d’un côté les paysages de rizières et les palmiers qui défilent, et de l’autre, les dizaines de vendeurs qui défilent dans le wagon pour vendre toutes sortes de victuailles, nous arrivons dans la minuscule, chaude mais tranquille Lopburi.

Tout excités à l’idée de voire les bestioles, nous déposons nos gros sacs dans le premier hôtel venu, et entammons le tour. 10 minutes plus tard à peine nous sommes dans le parc du Wat Phra Prang Sam Yot. Seuls et vraiment seuls ! Pas un touriste, mais pas un singe non plus ! Tant pis, les ruines sont jolies et plutôt bien ornementées pour ce qu’il en reste, en plus le soleil est de la partie.

La visite effectuée, nous nous dirigeons vers le Wat Shra Si Rattana Mahathat, celui-là bien connu, à 3 tours et envahies par les singes. Et la, stupeur et tremblements ! Le temple est en fait au milieu d’un (assez grand) rond-point, cerné par les bus et les voitures et des hideux immeubles a moitiés en ruines… On paye à reculons les 5 baths de droits d’entrée, mais quitte à être là, autant essayer de prendre de jolies photos de ces (sales) bêtes ! On y passe presque une heure, encerclés par les maccaques : vieillards et jeunots essayent de nous grimper dessus, mais nous avons quand même l’avantage de la taille ! C’est vrai qu’au final ils en deviennent presque attendrissants.

La séance « zoo » terminees, nous nous demandons bien ce que nous pouvons faire de plus dans cette ville sans autre intérêt… Réponse après un plat de nouilles au canard : rien ! Du coup on récupère nos sacs à dos (en se faisant escroquze au passage par le vieux tenancier – encore un chinois, mais noooon, on n’a pas spécialement d’antipathie contre eux mais quand même) qui nous escroque pour des « frais de garde ». Avis à ceux qui seraient tentés de s’y arrêter : n’allez pas au Sri Indra hotel, en plus les chambres sentent le moisi. Un peu rancuniers sur les bords, on lui a promis un mail au Routard et au Lonely !

Bref, on prend nos clics et nos clacs, remontons dans le train direction Pak Chong (via changement à Ayuththaya) pour se mettre au vert dans le parc national de Khao Yai.

Une pensée sur “Lopburi, des singes et puis s’en va”

  1. on savait qu’il n’y avait rien d’autre que les singes ( un peu sales ) autour des ruines sur le rond point à Lopburi, pas de quoi s’en relever la nuit, en effet! il faut bien qqes deconvenues pour pimenter ce fabuleux voyage…

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