Phnom Penh : guerre et paix…

Nous voilà  à une nouvelle étape – la dernière quasiment – de notre périple, avec notre arrivée au Cambodge. Encore une fois, le changement de décor est radical : dès la frontière passée, la campagne se transforme, les constructions vietnamiennes laissent place à de larges étendues, rizières asséchées parsemées de quelques cocotiers et vaches… et les maisons remontent sur pilotis !

Bref, on l’impression de retrouver le Laos d’il y a quelques mois. L’impression est renforcée lors de l’arrivée à Phnom Penh. Nous croyions avoir af faire à un trafic assez dense, une vie grouillante (ce que notre guide annonçait). En fait la ville de 2 millions d’ habitants environ se situe à un carrefour de son développement : comme  à Vientiane,  les habitants y vivent plutot tranquillement, au rythme du Tonle Sap, mais l’ activité de la capitale semble s’ inspirer de celle de leurs voisins vietnamiens : de nouveaux buildings en contstruction partout, des moines colorés qui remplissent les rues, des conducteurs de tuk-tuk qui nous alpaguent sans cesse… Mais le tout, dans une atmosphère plutot bon enfant et moins speed que chez leurs voisins vietnamiens.

On sent tout de même les blessures d’ une guerre pas si ancienne que ça (ce n est qu’ en 1998 que les Khmers Rouges ont réellement decidé d’ abandonner la lutte), et les temoignages de cette epoque sont partout ou presque : des déshérités, mutilés de guerre hantent les rues, le sordide lycee S-21 où plus de 20 000 khmers ont été exécutés et surtout torturés en 5 ans à peine, les monuments commémoratifs, les charniers… Cette piqure de rappel, bien que douloureuse,  est un passage quasi obligé pour qui veut essayer de comprendre le Cambodge.

La première impression est quand même largement positive, et malgré tous les drames du dernier quart de siècle, les cambodgiens sont dans l’ ensemble hyper souriants et accueillants ! Nous retrouvons également l’ ami Ben, rencontrons des francais ayant des bons plans, un philippin expatrié qui nous invite à partager le barbecue dominical avec ses amis !

Encore une étape qui s’ annonce bien (ensoleillée)…

Une pensée sur “Phnom Penh : guerre et paix…”

  1. Bonjour à tous deux,
    Merci pour ces nouvelles et photos toujours attendues avec impatience.N’allez-vous pas bientôt vous trouver au sein des festivités du nouvel an ? Qu’allez-vous choisir, ville ou campagne pour cette fête?

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