Hội An : une ville sur mesure !

Nous voilà au milieu du Vietnam, dans la charmante petite ville de Hội An, qui n’est pas sans rappeler Luang Prabang (Laos) : ses maisons coloniales colorées, pour la plupart restaurées  (et souvent transformées en magasins de souvenirs ou échoppes de tailleurs : il y en aurait plus de 300 dans la ville !), ses luminions, ses bateaux de pêche aux yeux perçants… et son fameux Pont Japonnais (à vrai dire, il ne nous a pas trenscendé) ! Se trouve également un grand nombre de « maisons communes des congrégations chinoises », construites il y a quelques centaines d’années lorsque ces dernières installèrent leurs affaires au Vietnam.

Hội An est avant tout une ville charmante, car c’est l’un des rares endroits du pays où l’on peut marcher tranquillement, presque tête en l’air, à contempler les details de tel ou tel batiment : les motorbikes y sont quasiment banies, pour le plus grand bonheur de nos oreilles et de nos poumons !

Mais chaque médaille a son revers :  arriver ici, c’est un peu comme franchir le pas de la porte d’un Ikea. On pense simplement y entrer et contempler, mais au final, impossible de résister à l’appel de ces innombrables tailleurs. Une maison sur deux est une échoppe !  Forcément, on repartira avec quelques fringues (en soie) et des chaussures en cuir… Le tout sur mesure ! (Allez trouver un pat’ d’eph’ sur mesure en France !)

Pour s’aérer, la plage n’est qu’à quelques kilomètres de là – mais autant dire que ce n’est pas encore la saison d’essayer la combo bronzette – trempette ! Comme la majeure partie du littoral vietnamien, des dizaines de complexes hôteliers se sont enracinés le long de la côte, mais ça fait quand même un bien fou de pouvoir observer un horizon dégagé, après le brouillard de Sapa et les ruelles étroites d’Hanoi !