Ubon Ratchathani, ville de l’oubli ?!

Voilà deux jours que nous avons atterri dans la dernière grosse ville la plus à l’est (région Isan) de la Thailande (Ubon Ratchathani), en attendant notre passage (très) prochain au Laos. Comme l’annonce le Lonely, peu de visiteurs affluent dans cette ville, et quelque part, on les comprend ! Même s’il fait bon y flâner, ici la vie ne bourdonne pas, on se croirait dans une station balnéaire en plein mois d’octobre : assoupie attendant un éventuel et hypothétique réveil… Errer dans les rues n’est pas désagréable en soit, la cité est assez étendue – il faut bien caser quelque part les 155 000 habitants (fantômes) annoncés –  mais le tour de la vieille ville s’effectue rapidement. Juste le temps d’une escale.

On sent bien que ce n’est pas la mane touristique qui fait vivre la région ! Point de café, point de bar, point de marché, point (ou peu) de restaurants : ici nous sommes des ascètes méditant sur notre sort (même si de sympathiques étudiants thais nous ont offert des bières hier soir) ! Plus on y réfléchi, plus on se dit que les fois prochaines, nous choisiront avec un peu plus de réflexion nos prochains lieux d’escales… Avec un peu de chance la ville s’activera demain pour fêter Loy Kratong, la fête des lumières version Thailandaise. On espère encore un lancer de luminions qui éclaireront la Mun River de 1000 feux. Pour l’heure, seuls quelques pêcheurs paisibles viennent habiter les berges (innondées) de la rivière.

Après un tour des quelques Wats de la ville hier, nous nous sommes longuement masturbé le cerveau pour savoir ce que nous pourrions faire aujourd’hui. On saute dans le premier Sorng taa-ou (pick-up faisant office de bus de ville, c’est plus facile à prononcer) direction la gare de bus afin de vérifier les horaires de bus pour le Laos. Ouf, les prix et les heures de départ n’ont pas changé depuis 2007 (j’aurais du regarder la date d’impression du Lonely avant de l’acheter tête baissée..) !

Nous errons ensuite vers un Wat au style particulier, encore jamais vu durant notre periple : le Wat Nong Bua, une tour carrée et extravagante, haute de 55 mètres. Blancheur des bas-reliefs illustrant la vie de Bouddha et dorures éclatantes, il s’agit apparement de la réplique d’un temple indien. Au détour de ce temple, un énorme marché au frippes – à ciel ouvert – nous permet de faire quelques achat de fringues (ultra) vintage. A croire que toutes les paires de Nike aux couleurs criardes des annees 80’s et les polos années 60’s de la planète finissent ici ! Londres et Camden Market n’ont rien a envier à celui d’Ubon !

3 réponses sur “Ubon Ratchathani, ville de l’oubli ?!”

  1. quand même! ou ça bouge trop, ou pas assez, ou les touristes vous bouffent la vue!!! vous devenez difficiles
    enfin vous avez fait les choses dans l’ ordre les temples de Thaïlande avant ceux du Cambodge, et là bas question foule vous serez servis, mais ça reste extrèmement magique malgré les cris gutturaux des Chinois et des Japonais et tous les pépiements des autres représentants de Babel
    j’ ai trouvé un super bouquin sur Angkor et environs si je vois qq chose de sympa en plus des musts je vous le signalerai
    il me tarde d’ avoir vos impressions sur le Laos
    bises et bonne route
    Danièle

  2. Bon, une petite déception mais les photos sont toujours magnifiques!! et puis vous ne profiterez que mieux de la suite!

  3. « …Point de cafe, point de bar, point de marche, point (ou peu) de restaurant : ici nous sommes des ascetes meditant sur notre sort… »

    Franchement, quand on habite Ubon et que l’on lit ce genre de commentaire, c’est comique… on ne peut que constater une fois de plus qu’il y a des pseudo-voyageurs éternels insatisfaits qui se la « pète grave », mais ne savent pas découvrir une ville, un pays…juste suivre a la lettre ce qu’ils lisent dans leurs fameux guides a neuneus…Ahhhh, MDR !!!

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