Ayutthaya… ou pas !

Et voilà, comme ça doit arriver de temps en temps, nous avons été décus par la (fameuse) Ayutthaya. Peut-être est-ce du au fait que nous venions du paisible parc de Sukhothai ?!

La vieille ville est grande, bruyante et polluée (bon depuis le temps, on s’est habitué à l’urbanisme en Thailande, mais ça surprend toujours quand on arrive dans les « vieilles villes »), et, malgré le fait qu’elle soit bordée par 3 rivières, plutôt envahie par les constructions moches et nouvelles. Bon certes, nous y mettons peut-être un peu de mauvaise volontée (en plus les rues etaient bordées de digues en terre, un souvenir des innondations passées), mais nous nous attendions réellement à mieux, et peut-être plus authentique ! Pour courroner le tout, des hordes d’anglais, d’allemands (et de français…) envahissaient la ville au même moment que nous, faute de pouvoir aller se dorer la couenne sur les plages du sud (elles aussi innondées elles aussi) ! Et impossible de trouver un « fruit shake » (avec de vrais fruits et non du sirop) ou d’autres petites douceurs !

Pour ne pas se laisser décourager par cette première approche (avec une joyeuse arrivée a 8km d’Ayutthaya, gentillement déposé par le chauffeur de bus au bord de l’autoroute, et oui, les lignes directes déposent les passagers qui s’arrêtent en cours de trajet sur le bord de la route), nous décidons de parcourir ce qu’il reste de la vieille ville à vélo. Et ici point de parc, le farang doit payer 100 baths à l’entrée de chaque site. Les wats sont sympas, mais encore une fois, nous avons vu tellement mieux le jour précédent que l’émerveillement que nous essayons de faire poindre en nous ne vient pas.

Nous retiendrons tout de même le Wat Chaiwathanaram (dur à prononcer du premier coup !) de l’autre côté de la rive de la Chaophraya et ses 3 tours de style khmer, ainsi que le Wat Phra Si Sanphet et ses stupas arrondies qui nous rappellent de loin les temples birmans, les dorures en moins.

Notre première ballade dans un centre commercial le soir aura été notre seul vrai moment de plaisir – accompagne de sa petite ruée sur le Dunkin’ Donut du coin ! Miam, après tous ces désappointements, un peu de sucre et d’éclats de rire devant les packagings plus kitschs les uns que les autres, ca fait du bien !