Moins connue que sa grande soeur, la Baie d’Along terrestre n’en reste pas moins tout autant spectaculaire, voire plus agréable car beaucoup plus intimiste !
A 100 kilomètres au sud d’Hanoi – proche de la ville de Ninh Bình – nous retrouvons une atmosphère beaucoup plus provinciale, plus sympathique également ! Déjà dans le train qui nous emmène vers cette nouvelle découverte – banquettes en bois et courant d’air de rigueur ! – les vieilles autour de nous rient en essayant de nous parler, offrent une orange pour soigner la toux d’Elise, douce attention !
Bref, pour nous rendre a cette fameuse baie nous parcourons 10 kilomètres à vélo. La première partie, le long de la RN 1 qui relie Hanoi à HCMV n’est pas la plus excitante, camions, poussière et pollution feront le chemin avec nous – mais dès que l’on quitte cette grande route, le paysage change fondamentalement : exit les maisons en béton sans allure et les entrepôts, les rizières, d’un coup, se taillent la part belle ! Le traffic intense laisse place au tranquille travail des champs, nous croisons des maisons en vieille pierre, et dans le fond, se dressent des dizaines de formations karstiques, surgissant de nulle part sur ce paysage si plat jusque là.
On évitera la touristique ballade en barque à Tam Coc pour se diriger directement vers le lieux qui nous intéressent, tout au fond de cette étrange « vallée » : les pagodes troglodytes de Bich Dong. Juchées sur 3 niveaux, la première est au pied d’une formation karstique, la seconde dans une grotte à mi-chemin, et la 3ème à environ 3/4 du sommet. Les temples ici n’ont rien en commun avec ceux du Laos, Birmanie ou de la Thailande, mais semblent plutôt d’inspiration chinoise (c’est vrai que ces derniers ont régné pas mal de temps sur le Vietnam). Nous escaladons jusqu’au sommet (difficile ascension sur des roches que le temps a aiguisé comme des lames) pour bénéficier de ce spectacle unique, avec une vue à 360° sur la campagne environnante.
Un retour à la vie paisible et campagnarde, ou ni boui-bouis, t-shirt à touristes et conducteurs de pousse-pousse ne sont présents, ça soulage vraiment après Hanoi et Along ! Dommage qu’il fasse toujours aussi froid. Même à l’autre bout de la planète, l’hiver reste rude pour tout le monde. Mais bon, ce n’est pas nous qui allons nous en plaindre 🙂
Bonjour,
J’aime bien vos photos.. Comme vous pourrez le voir sur nos blogs, nous sommes partis au Vietnam et au Cambodge, en autre.. Nous repartons à l’automne et j’étais en train de me demander si je n’allais pas utiliser un mode que je n’avais pas encore utilisé là bas pour faire des photos ! Le mode S pour Speed. Est ce que vous l’avez utilisé ?
Si oui, quel rendu cela donne et quelles sont vos constations ?
Si non, comment avez vous photographié, avez vous fait un post traitement ? avec quel programme ?
Merci de m’avoir fait revivre nos voyages, grâce aux vôtres.. je vais aller voir les commentaires sur le Vietnam du sud, que nous découvrirons au printemps prochain.
Avez vous d’autres projets ? Comment vous réadaptez vous après ce long périple ?
Bonne continuation, bons et beaux voyages futurs
Au plaisir de vous lire j’espère
cordialement
Cath
Bonjour et merci pour tous ces commentaires (vus très tardivement !).
Concernant les photos, elles ont été prises soit avec mon vieux Nikon D70S (mode manuel ou semi auto, priorité ouverture) ainsi qu’avec un petit compact Lumix Panasonic (mode auto également). Je pense que le rendu des modes est différents selon chaque marque / appareil… mais je suis plus ouverture que vitesse 😉
Les photos ont pour certaines été recadrées ou réhaussées au niveau des contrastes car le ciel asiatique est dur à capter par fortes chaleur ! Mais sinon pas de post traitement particulier… du feeling et la beauté de l’Asie !
Réadaptation légèrement difficile mais au final, on se fait à tout ! Et puis l’aventure asiatique repartira au mois de mars 2012 pour continuer l’exploration du sud-est, direction les Philippines ! Si vous y avez déjà été je suis preneur de bonnes adresses et autres bons plans découverte (et plongée !).
Bonne continuation,
Pierre-Jean & Elise