Ca y est, nos corps meurtris se remettent difficilement des efforts des jours passés, que nous voila déjà prets à embarquer sur une pirogue pour profiter d’une journée complète sur le lac Inlé ! Il est 6 heures, les lueurs matinales sont des plus belles, et pour parfaire le tout, aujourd’hui c’est jour de prossession sur le lac pour la fete de Phaung Daw U : des rameurs (volontaires) des villages du lac se livrent a une grandiose course sur des pirogues immenses (au moins 30 metres, comptant chacunes une centaine de rameurs – les chiffres sont approximatifs !). Chaque embarcation a sa propre couleur, ses propres danseurs, ses propres chants pour encourager l’equipe ! C’est beau et ca se laisse contempler sans fin ! Il faut dire que la technique utilisee est propre aux pecher du lac (ethnie Intha) : il raments non pas avec les bras mais… avec les pieds – surprenant !
Nous poursuivons ensuite notre route aquatique vers le joli (quoique touristique) marcher flottant de Ywama ou nous achetons du safran – denree courante ici au prix defiant toute concurrence ! (500 kyats). Puis visite d’une fabrique d’ombrelles et de tissus : la pate des ombrelles est fabriquee a partir de pate de murier, tandis que les fils sont crees a partir des fibres desdits muriers ! Quelle technicite… Les femmes tissent notamment les echarpent typiques de l’etat Shan aux couleurs tres flashy, ici tous les portent – et donnent un teint haut en couleur aux locaux !
Poursuite sur le lac, on flanne dans les cannaux : on y cultive de tout, notamment les tomates qui sont ensuite distribuees dans toute la Birmanie ! Les maisons sur pilottis offrent un cachet supplementaire au lieu et lui conferent toute sa magie.
Nous nous arretons plus tard a la pagode Phaung Daw U du village de Thar Lay : c’est jour de fete et il y regne une grande ferveur, rassemblant toutes les ethnies locales, dans une ambience de fete forraine, sur fond de prieres fervantes. On croise de nombreuses femmes Pao, toutes de bleu vetues…
De village en village, de maisons en bambous en jardins flottants, nous terminons par le bien touristique monastere des « chats sauteurs » : a vrai dire,ce dernier etait bien plus remplis de birmans que de touristes, et ont bien plus apprecie ce spectacle rigolo mais un peu naif. Punky, prends en de la graine, ce n’est peut etre pas encore trop tard !
Un bol de Shan noddles (grosses pates de riz fortement arromatissees a la coriandre) nous donnent les forces necessaires pour poursuivre l’aventure – direction le far far sud : Mawlamyne.
Quelles belles images…………
belles photos mais les jardins flottants ont ils disparu? bel effort d’ecriture regrettable des fautes !!merci cependant
Merci ! Pour les fautes, nous dirons que c’est l’effet depaysant et les claviers etrangers qui viennent troubler la langue de Moliere ! Et pour les jardins flottants, ils existent toujours ! Mais il est tres difficile de faire un choix en peu de temps parmis des centaines de cliches…