Toute une histoire, une traversée dans le temps et la campagne birmane, au rythme (très) tranquile de l’Irrawady.
Autant dire que 13 heures de descente sur le fleuve pour à peine 100 kilometres, ca laisse le temps d’admirer le paysage !
Plus qu’un trajet a travers cette campagne birmane hors du temps et presque irreelle, nous avons vecu de multiples scenettes ce jour la ! Les innombrables haltes tout au long du parcours etaient de veritables spectacles : chargement et dechargement de dizaines ou centaines de kilos de riz et de pasteques (on charge a un point, on decharge puis on recharge, nous n’avons pas reussi a comprendre la logique locale, meme a plusieurs !), des hommes parches sur de minuscules planches de bois pour decharger les multiples morceaux de ce qui semble etre une po;pe pour l’irrigation des champs, se mettent a 10 pour porter des pieces qui doivent peser des centaines de kilos. Nous observont les cirs de joie et l’attroupement des carrioles a chaque approche du bateau vers un village. Tous les habitants se rassemblent et d’un seul coup, la rive paisible devient un veritable centre vill(age)e annime, hommes, femmes enfants viennent receuillir vivres et autres babioles ramenees de Mandalay !
On s’allourdit, on s’allege, au fur et a mesure des fluctuations, le bateau peine parfois a redemarrer et a eviter les bancs de sable…
Au final le soleil se couche, la nuit tombe tres vite et bientot il fait plus noir que noir ! A se demander comment le commadant arrive encore a naviguer ! Alors que nous ne nous y attendons plus (plusieurs heures de retards, mais au final cela est plus que normal, on ne note pas les horaires d’arrivee ici) nous accostons…