Qui a dit que le sud du Vietnam était paisible ?!
Ho Chi Minh Ville, c’est une future Bangkok d’ici 10 ans ou moins ! L’arrivée dans la mégalopole a été difficile : plus d’une heure de bouchons, coincés entre mobylettes et trucks à l’americaine. Et puis, on s’engouffre enfin dans cette cité tentatuclaire aux 17 districts : que ce soit le long de la riviere Saigon ou ailleurs, partout des immenses buildings de verre, béton et acier sont en construction. Ce n’est certes pas Singapour, mais on flaire les envies de demesure des dirigeants locaux ! Clairement, la rivale n’a rien à voir avec sa rivale du nord, Hanoi. Toutes les avenues sont bouchées et bruyantes du matin au soir. Malgré cette urbanisation suractive, la ville conserve quelques beaux restes de l’ère française : les halles de Ben Thanh, l’opéra au look parisien, l’immense poste centrale et sa verrière signée Gustave Eiffel et ce qui fut jadis la mairie… Mais il y a fort à parier qu’ils seront bientot à l’ombre d’immenses immeubles.
Prendre pied dans cette fourmilière urbaine où tout est décuplé (prix, trafic, pollution, distance, marche et j’en passe) n’est pas forcément chose aisée. A notre arrivée, comme par hasard, toutes les chambres etaient « full ». Soit l’on suit un type et les portes s’ouvrent sur des piaules hors de prix, soit l’on se retrouve comme nous, dans une chambre chère, miteuse dont le RDC est occupé par des trans ! Heureusement que le lendemain s’annonce plus posé (et honnete aussi !) : on retrouve un hotel digne de ce nom, où nous pourrons nous sentir bien, prets à affronter cette jungle !
Les kilomètres passés à user nos semelles sur le goudron brulant d’Ho Chi Minh Ville seront recompensés : par-ci par-la nous decouvrons une pagode chinoise où il fait bon se reposer (de l’Empereur de Jade, s’il vous plait !), le quartier chinois de Cholon, et à leurs abords, des quartiers « tourist free zone ». S’offrent à nous des bouis bouis de rues où déguster un fruit shake, un café bien serré ou un pho seront des plaisirs à prix (et gout !) local, et où un vietnamien pourra nous sourire sans arrière pensée pecuniaire !
Retrouver des endroits où seuls vivent les gens du cru redonne vraiment envie de p0ursuivre l’aventure sans cette désagréable impression d’etre enfermé sur une autouroute à touristes !
Moralite, où que tu sois, marche et tu trouveras le chemin de la liberté ! Et accessoirement celui d’une bia hoi bien fraiche ! Ca ne se ressent pas derrière un écran d’ordinateur, mais nous avons retrouvé les grosses chaleurs de nos débuts… Que du plaisir !
En effet, ça change de décor !!
Magnifiques photos .