Champasak

Champasak, ça peut vous foutre le trac ! Bon ok, c’est un parti pris, ou un coup de malchance, on appelle ça comme on veut ! Pour la première fois du voyage, nous avons dû utiliser notre moustiquaire, faute de quoi il nous pleuvait de méchantes bêtes noires en continu. Sans compter les cafards, l’énorme arraignée rouge et velue de la salle de bain, et l’espèce de mille-pattes sorti tout droit d’un remake d’Alien !

En dehors de cette mauvaise pioche (ne jamais avoir une confiance aveugle en son guide de voyage…), Champasak, autrefois un royaume n’est plus aujourd’hui, qu’un petit village tranquille, où les attractions majeures sont de regarder les pirogues sur le Mekong, ou les buffles d’eau et les vaches qui traversent les pistes en laterite, et les femmes qui s’activent a couper les dernieres pousses de riz. Le tout en voyant le soleil s’endormir lentement derrieres les montagnes.

En journée, nous avons parcouru a vélo les 8 kilomètres nous séparant du fameux Vat Phu Champasak, sous un soleil de plomb, et bien sûr sans ombre ! (et oui, les arbres font place aux rizières…). L’arrivée sur le site est assez majestueuse : vous faites face à la montagne, 2 énormes barray(s) – des réservoirs d’eau artificiels – vous séparent encore d’un vaste temple construit sur les flancs d’une montagne verdoyante. L’ensemble sur 3 niveaux, reliés par une allée royale bordée de bornes en pierre. Au 3ème niveau un dernier sanctuaire (dédié à Shiva) surplombe le site à environ 1400 mètres d’altitude, et une source d’eau (sacrée bien sûr) jaillit de la roche… Ok, jaillit est un bien grand mot !

Même s’il ne reste plus grand choses des divers pavillons, sanctuaire et statues, le tout – et la vue qu’il offre sur la region – est réellement  impressionnant (il faudra attendre au moins une bonne dizaine d’années avant que les rénovations en cours ne soient terminées).